Procès Platini-Blatter : « un contrat est un contrat, une parole est une parole »

L’ancien président de l’UEFA Michel Platini (centre) marche avec son avocat Dominic Nellen (gauche),alors qu’il quitte le palais de justice,au premier jour de son procès en appel à Muttenz,en Suisse,le 3 mars 2025. FABRICE COFFRINI / AFP Les retrouvailles entre Michel Platini et Sepp Blatter ont été polaires,lundi 3 mars,dans les locaux grisâtres du tribunal judiciaire du canton de Bâle-Campagne à Muttenz,en Suisse. Dans une ambiance à couteaux tirés,l’ex-président de l’Union des associations européennes de football (UEFA),69 ans,et l’ancien patron de la Fédération internationale de football (FIFA),88 ans,ont comparu devant la cour d’appel extraordinaire du Tribunal pénal fédéral au premier jour de leur procès en appel pour « escroquerie,gestion déloyale,abus de confiance et faux dans les titres ».

Près de trois ans après leur relaxe,les deux anciens alliés devenus ennemis irréconciliables ont à nouveau été interrogés par des juges cantonaux sur le fameux paiement de 2 millions de francs suisses (1,6 million d’euros à l’époque) fait à M. Platini par la FIFA,en février 2011,sur validation de M. Blatter.

Cette affaire a valu au tandem d’être suspendu par les instances disciplinaires de la FIFA et visé par une procédure pénale du Ministère public de la Confédération (MPC). Le représentant du parquet,le procureur fédéral Thomas Hildbrand,ne croit pas à la thèse des prévenus. Selon ces derniers,ce paiement de 2011 est un reliquat de salaires sur la base d’un accord oral scellé entre eux,en 1998,qui portait sur une rémunération de 1 million de francs suisses annuels,versée au Français en tant que conseiller (entre 1998 et 2002) du président de la FIFA.

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