Jimmy Wales,cofondateur de l’encyclopédie en ligne Wikipédia,à Londres,le 13 janvier 2021. DANIEL LEAL/AFP Membres de la grande famille des « communs »,les communs numériques en partagent l’essence même : ce sont des ressources ni privées ni publiques et non couvertes par la loi,comme pourraient l’être une forêt ou une rivière. Pionnière de la réflexion sur leur cadre théorique,Valérie Peugeot,professeure à Sciences Po après avoir été prospectiviste puis sociologue pour Orange,précise la définition : « Ce sont des ressources partagées,gérées par une communauté. L’idée consistait à se défaire du propriétarisme dans lequel l’économie était enfermée depuis le XVIIe siècle. »
Cette définition s’applique parfaitement aux communs numériques. Immatériels,non exclusifs,non rivaux,c’est-à-dire qu’ils peuvent être utilisés par plusieurs personnes sans priver les autres de leur usage,qui plus est sans épuiser la ressource,ils bénéficient d’une diffusion très large et facilitent la collaboration entre de nombreuses personnes. Entrent dans cette catégorie les logiciels open source,mais aussi les données,les connaissances,les réseaux,Internet…
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