Le ministre de l’intérieur,Bruno Retailleau,lors de la présentation de sa campagne de lutte contre le narcobanditisme,la consommation et le trafic de stupéfiants,à Paris,le 6 février 2025. BENOIT TESSIER/REUTERS « Je sais que certains vont m’accuser de choquer et je l’assume,car je veux créer un électrochoc. » Bruno Retailleau présentait,jeudi 6 février,son plan de communication à destination des consommateurs de stupéfiants,une nouvelle occasion d’endosser le costume d’un ministre de l’intérieur de « rupture ». « Ce n’est pas une campagne de sensibilisation,c’est une campagne de culpabilisation,c’est une première »,s’est réjoui le locataire de la Place Beauvau,devant la presse.
Là où,pendant plusieurs décennies,les gouvernements successifs,et notamment le ministère de la santé,ont axé leur sensibilisation sur les conséquences sanitaires de la consommation de stupéfiants,le ministre a,lui,indiqué en avoir « marre de toujours présenter les consommateurs comme des victimes »,ce qui participerait de leur « déresponsabilisation ». Pour autant,l’approche n’est pas totalement neuve : en 2021,une campagne gouvernementale soulignait les conséquences sécuritaires de la consommation de drogues,à travers les règlements de comptes.
Les services du ministre,à l’initiative d’une opération qui a pris de court certains partenaires institutionnels,ceux du secteur de la prévention et des soins entre autres,ont fait appel à l’agence de communication TBWA pour réaliser un « film de campagne percutant ». Celui-ci sera diffusé à la télévision et sur les réseaux sociaux,pendant trois semaines,du 9 février au 2 mars.
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