Les propos tenus le 14 février par le secrétaire américain à la défense n’ont été qu’une confirmation,mais leur écho,amplifié par le lieu choisi pour les prononcer,continue à résonner dans des chancelleries européennes prises de court. « Il est temps d’investir,car vous ne pouvez pas supposer que la présence américaine durera éternellement »,a lancé froidement Pete Hegseth,à l’occasion de son premier déplacement à l’étranger,effectué à Varsovie,en plein cœur du dispositif militaire américain en Europe.
Ajoutés aux déclarations fracassantes de J. D. Vance à l’occasion de la Conférence de Munich sur la sécurité,où le vice-président des Etats-Unis a semé la consternation,le 14 février,en reprenant à son compte une partie de l’argumentaire russe,ces propos ont confirmé les craintes d’un désengagement américain qui planent sur le Vieux Continent depuis le « pivot » des priorités stratégiques américaines vers la région Asie-Pacifique,annoncé en 2011 par Barack Obama et repris à son compte par Donald Trump.
Son mot d’ordre « America first » et les mises en demeure qu’il ne cesse d’adresser à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pour qu’ils consacrent une part plus importante de leurs budgets à leur propre sécurité ont,depuis,considérablement exacerbé ces craintes. Par ailleurs,selon le Washington Post,Pete Hegseth a ordonné aux membres de son administration de réfléchir à une réduction de 8 % du budget de la défense. Certains secteurs,comme la dissuasion et la protection des frontières,en seraient exemptés,mais la présence militaire en Europe ne figurerait pas sur la liste.
Il vous reste 61.14% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
Feb 28, 2025
Des associations ont agrégé les listes noires des gérants d’actifs et fonds de pension mondiaux. Y figurent près de 5 500 entreprises, dont 73 françaises, dans lesquelles ces sociétés financières refusent d’investir, les jugeant nuisibles à la planète ou à la société.
Feb 24, 2025
Plusieurs projets industriels sont contestés par des collectifs de riverains ou des opposants environnementaux. Des tensions qui posent la question de l’acceptabilité sociale des usines à l’heure où la France veut se réindustrialiser.
Feb 18, 2025
A la suite du boycott de l’opposition, jeudi 13 février, l’Assemblée de Corse s’est réunie, dimanche, pour acter l’intronisation de trois nouveaux conseillers exécutifs dans un hémicycle en deuil, secoué par la mort d’une étudiante, la veille, sans doute tuée par erreur lors d’un règlement de comptes.
Feb 18, 2025