Le ministre de la justice,Gérald Darmanin,à la prison de Toulon-La Farlède,à La Farlède (Var),le 15 avril 2025. MIGUEL MEDINA / AFP Une attaque exceptionnelle,moins par les dégâts causés que par sa forme inédite et surtout sa signature,pour l’instant inconnue des services de police et de renseignement. En trois nuits,une dizaine d’établissements pénitentiaires,principalement dans le Sud-Est,mais aussi en Ile-de-France,ont été le théâtre d’incendies de plusieurs voitures et,pour l’un d’entre eux,de tirs à l’arme lourde. Presque partout le même sigle a été tagué : « DDPF »,pour « droit des prisonniers français ». Dans la nuit de mardi à mercredi,alors que le calme était revenu presque partout,des voitures ont brûlé au centre de détention de Tarascon (Bouches-du-Rhône) et la signature « DDPF » a été retrouvée dans la cage d’escalier de l’immeuble d’une surveillante en Seine-et-Marne,où un début de feu a été également constaté.
Devant l’ampleur de la menace,le Parquet national antiterroriste a annoncé,mardi,se saisir de l’enquête,confiée à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et à la direction générale de la sécurité intérieure. Selon la chancellerie,« la nature même de l’action » traduit une « action concertée dont l’objectif est de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation »,ce qui est constitutif de l’infraction terroriste. Mercredi matin sur CNews,le garde des sceaux,a déclaré « il y a manifestement des gens qui essaient de déstabiliser l’Etat en l’intimidant. (…) On ne va pas reculer parce que d’abord on ne menace pas l’Etat,parce que si l’Etat recule,il n’y a plus rien,il n’y a pas de protection des Français ».
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