Parcoursup : les élèves de 2de face à « la peur de se tromper » dans leurs choix de spécialités

Des lycéens en classe,à Nantes,le 4 septembre 2012. FRANK PERRY/AFP Les élèves de terminale ne sont pas les seuls dans les starting-blocks pour leur orientation,alors qu’arrive la fin de la phase de formulation des vœux sur Parcoursup,ce jeudi 13 mars : ceux de 2de générale et technologique sont eux aussi en train de se projeter dans leur avenir postbac. Pour la filière générale,ils doivent opter pour les trois enseignements de spécialité – parmi treize – qu’ils suivront en classe de 1re. Ils en conserveront deux en fin de 1re. Ces enseignements comptent pour un tiers de la note du baccalauréat et déterminent déjà en partie les projets d’orientation.

« Faites ce qui vous plaît »,martelait pourtant Jean-Michel Blanquer,alors ministre de l’éducation nationale,aux origines de la réforme en 2018,satisfait d’avoir multiplié les possibilités. Sept ans plus tard,la promesse a vécu. Elle s’est heurtée à Parcoursup et aux attendus des formations du supérieur.

La tentation de recréer les filières de l’ancien bac est forte parmi les lycéens et leurs familles. Près d’un quart des élèves de 2de choisissent ainsi la triplette mathématiques-physiques-sciences de la vie et de la terre pour leur classe de 1re,selon les dernières statistiques ministérielles,quand la combinaison mathématiques-physique-chimie concerne près de un élève de terminale sur cinq. Des chiffres assez stables d’année en année. « Les élèves savent qu’avec cette option ils ne se ferment aucune porte,même pas la classe préparatoire littéraire. C’est aussi une manière de différer leur projet d’orientation »,observe Mathilde Gambrelle,professeur d’histoire-géographie à Guingamp (Côtes-d’Armor).

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