Une Porsche 911 dans l’usine de Stuttgart - Zuffenhausen (Allemagne),le 6 mars 2025. SILAS STEIN / AFP Le luxe ne protège plus les industriels européens. Porsche,le constructeur de Stuttgart célèbre pour son emblématique 911 et ses modèles électriques plus abordables comme la Macan,en fait la douloureuse expérience. A 43 euros le 17 avril,l’action Porsche a perdu près des deux tiers de sa valeur depuis son pic de l’été 2023,quelques mois après son entrée en Bourse à l’automne 2022. Et la pente sera dure à remonter : sur deux de ses principaux marchés,la Chine et l’Amérique du Nord,qui écoulaient plus de la moitié de sa production ces dernières années,la marque emblématique du made in Germany est en grande difficulté.
En Chine,le premier marché automobile du monde,le groupe a annoncé,début avril,une spectaculaire chute de 42 % de ses ventes par rapport à la même période un an plus tôt. Seuls 9 500 modèles ont été vendus au cours des trois premiers mois de l’année,soit la performance trimestrielle la plus faible depuis dix ans. En 2024,les ventes s’étaient déjà effondrées de 28 % par rapport à 2023,avec 57 000 voitures écoulées.
Outre la baisse générale de la consommation en Chine,les bolides de Stuttgart ne semblent plus faire le poids face aux nouveaux arrivants dans l’industrie. Xiaomi,jusque-là fabricant de téléphones portables et d’appareils électroménagers,a ainsi sorti en mars 2024 une copie quasi exacte de la Porsche Taycan électrique… vendue une fraction de son prix. La Xiaomi SU7,surnommée « Porsche-killer »,coûte en effet 27 000 euros,contre 116 000 euros pour la Taycan. Elle a fait un démarrage en trombe,avec 180 000 exemplaires vendus depuis son lancement.
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