Jan 8, 2025
Un important dispositif de sécurité est mis en place à la suite d’une attaque à l’arme blanche rue Nicolas-Appert,à proximité des anciens locaux du journal « Charlie Hebdo »,à Paris,le 25 septembre 2020. BENJAMIN GIRETTE POUR « LE MONDE » A l’entendre exprimer ses regrets avec sa voix d’enfant craintif,on a toutes les peines du monde à imaginer la violence de l’attaque pour laquelle cet homme est jugé devant la cour d’assises spéciale de Paris. Le 25 septembre 2020,Zaheer Mahmoud s’était rué,un couteau à la main,sur deux jeunes gens qui fumaient une cigarette devant le hall d’entrée du 6-10,rue Nicolas-Appert,à Paris. Il croyait alors venger son prophète,selon lui insulté par les caricatures de Mahomet publiées quelques semaines plus tôt par Charlie Hebdo,ignorant que le journal avait déserté cette adresse depuis plusieurs années.
Sa voix fluette,ses joues pleines et ses airs de garçon penaud ont peut-être aidé ce migrant pakistanais à convaincre l’aide sociale à l’enfance (ASE) de le prendre en charge lorsqu’il est arrivé en France,en juillet 2018. Il avait alors 25 ans,mais ses faux papiers en indiquaient dix de moins. Zaheer Mahoud n’est d’ailleurs pas le seul accusé de ce dossier à avoir profité d’un « état civil un peu fluctuant »,selon les mots de la présidente,Caroline Jadis-Pomeau.
Sur les six accusés de ce procès,tous originaires de zones rurales pakistanaises et tous pris en charge par l’ASE à leur arrivée en France,au moins trois étaient en réalité majeurs. Outre Zaheer Mahmoud,renvoyé pour tentatives d’assassinat terroriste,les cinq autres sont jugés pour association de malfaiteurs terroriste. Il leur est notamment reproché d’avoir visionné des prêches appelant à venger le prophète et d’avoir reçu la vidéo de revendication de l’auteur de l’attentat afin de la diffuser.
Il vous reste 73.7% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Expérimentés depuis janvier 2024, les cours d’empathie à l’école primaire enregistrent un bilan positif, selon le ministère de l’éducation nationale. Des chercheurs et le SNUipp-FSU restent toutefois critiques sur ce dispositif.
Jan 14, 2025
Pointés du doigt par les associations de défense des épargnants et le régulateur, les frais des contrats d’assurance-vie font l’objet d’une surveillance accrue. Leur poids n’en demeure pas moins pénalisant pour la rentabilité réelle de nombre de produits.
Jan 3, 2025
Six hommes sont renvoyés devant la justice pour des projets d’attentats, évoqués dans un commerce halal breton sous surveillance des renseignements, qui ont pu écouter durant des années leurs conversations.
Jan 3, 2025