Jan 17, 2025
Il s’est assis sur le banc généralement dévolu aux victimes,peut-être par défi,peut-être sans y prêter attention. Marc de Cacqueray-Valmenier a pourtant désormais l’habitude des prétoires,y alternant dénégations et provocations à chaque rendez-vous judiciaire.
Lors de son dernier procès en date,le 6 décembre 2024,le militant d’ultradroite n’avait eu de cesse de nier en bloc toute violence et de se poser en victime d’un système médiatico-judiciaire menaçant selon lui sa carrière et la tranquillité de sa vie de famille,soulignant sa « vie équilibrée » et son « engagement intellectuel ». De retour au tribunal correctionnel de Bobigny,jeudi 16 janvier,il est venu seul,sans avocat ni coprévenu,écouter son jugement tomber dans cette affaire,celle du meeting d’Eric Zemmour à Villepinte,en décembre 2021.
En pleine campagne présidentielle,des militants de SOS-Racisme s’étaient dressés sur des chaises pour crier « Non au racisme »,lors d’un meeting du candidat d’extrême droite,chacun portant une lettre du slogan sur son tee-shirt. A peine le temps de le scander une fois,deux fois,que Ies voilà tirés,frappés,traînés,insultés. Les coups de poing,de pied et de chaise pleuvent devant les caméras,qui immortalisent la violence se déchaînant sur les militants.
Parmi les visages plus ou moins camouflés dans la horde,deux sont identifiés formellement,poursuivis et désormais condamnés. Gwendal P.,21 ans,absent au prononcé du jugement,a été condamné à dix mois de prison avec sursis,interdiction de port d’arme pendant cinq ans et d’entrer en contact avec les victimes comme avec son coprévenu pendant cinq ans.
Marc de Cacqueray-Valmenier,ex-leader du groupuscule d’ultradroite Zouaves Paris – dissous en janvier 2022 –,a quant à lui été condamné à dix-huit mois de prison,dont neuf mois avec sursis,le reste étant aménagé sous bracelet électronique. « La détention à domicile est révocable à tout moment »,comme le sursis,insiste le président du tribunal,Jean-Baptiste Acchiardi,en lui expliquant que sa peine peut se convertir en « détention complète » en cas de non-respect de son contrôle judiciaire ou de nouvelles violences.
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