A Davos, les décideurs de la planète dans l’attente inquiète des « trumponomics »

Préparation de la salle plénière avant l’ouverture du Forum économique mondial à Davos (Suisse),le 18 janvier 2025. YVES HERMAN/REUTERS La concordance des horloges ne trompe pas. Lundi 20 janvier,le 55ᵉ Forum économique mondial (WEF,pour World Economic Forum) de Davos s’ouvre au moment même où Donald Trump doit prêter serment à la Maison Blanche (18 heures à Paris). Jusqu’à vendredi,près de soixante chefs d’Etat et de gouvernement,900 patrons de multinationales ou de licornes,des responsables d’organisations internationales (Fonds monétaire international,Organisation mondiale du commerce…),universitaires,membres d’organisations non gouvernementales ou encore syndicalistes vont converger vers les montagnes suisses. Mais il ne sera question que de l’absent.

Son intervention en visioconférence,jeudi en fin de journée,promet d’être le grand moment du rassemblement. Eclipsant le discours,mardi,d’Ursula von der Leyen,la présidente de la Commission européenne programmée en invitée vedette,suivie de Ding Xuexiang,le vice-premier ministre chinois. Ou encore la prise de parole d’Olaf Scholz,le chancelier allemand,attendu sur scène,tout comme Friedrich Merz,le favori des sondages pour lui succéder en février.

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