L’industrie française des produits de beauté « tremble à chacune des publications de Donald Trump [le président américain] sur X »,reconnaît Emmanuel Guichard,délégué général de la Fédération des entreprises de la beauté. Et pour cause : les Etats-Unis demeurent le plus gros partenaire commercial des marques françaises de produits de beauté,de soins,de maquillage et de parfums,derrière l’Union européenne. Et,au lendemain de l’investiture du président américain,le 20 janvier,les LVMH,Clarins,Chanel et autres L’Oréal s’inquiètent de toute évolution de la législation américaine susceptible d’impacter le sort de leurs exportations à l’entrée du territoire américain.
Premier marché des produits cosmétiques au monde,les Etats-Unis représentent 12,6 % des exportations des industriels tricolores en 2024,après une envolée de 17,6 % par rapport à 2023. Leur crainte est d’autant plus forte qu’un vent portant souffle sur la consommation outre-Atlantique,tandis qu’un vent contraire dessert celle de la Chine. Cette dernière n’est plus le premier pays destinataire de l’export français. Elle représentait 33 % des ventes de rouges à lèvres fabriqués en France en 2021,25 % en 2023. Un an plus tard,cette proportion atteint 20 %. Les exportations françaises vers le pays ont dévissé de 8,9 % en 2024,pour atteindre 1,8 milliard d’euros,en deçà du 1,9 milliard atteint en 2021.
A l’évidence,l’économie mondiale des produits cosmétiques a changé de visage en 2024. D’après les chiffres des douanes,publiés vendredi 7 février,l’industrie française des produits de beauté a exporté 22,6 milliards d’euros de marchandises. « Sa croissance ralentit »,observe M. Guichard. En 2024,les ventes à l’exportation ont augmenté de 6,8 %,c’est-à-dire à un rythme bien inférieur aux bonds de 11 % en 2023 et 19 % en 2022. Mais cette augmentation – 1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires en 2024 – ne provient pas de la Chine. Depuis le milieu de l’année 2024,la crise de la consommation affecte les ventes de produits de soin et de maquillage. Les marques françaises en pâtissent. D’autant que la concurrence des marques asiatiques est plus vive.
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