Sept associations d’élus ont lancé devant la ministre déléguée chargée de la ville,Juliette Méadel (au pupitre),une mobilisation pour les quartiers prioritaires,à Epinay-sous-Sénart (Essonne),le 13 mars 2025. CÉCILE CHEVALLIER/LE PARISIEN/MAXPPP Jeudi 13 mars,sept associations d’élus (Ville & Banlieue de France,Association des maires de France,Association des maires d’Ile-de-France,France urbaine,Villes de France,Association des petites villes de France,Intercommunalités de France) se sont mobilisées,en Essonne,pour lancer l’« appel d’Epinay-sous-Sénart ».
L’objectif : tenter d’inscrire le sujet des quartiers populaires à l’agenda politique. Les élus appellent le gouvernement à évaluer,à penser et à repenser les politiques publiques en faveur de ces territoires. Loin des instrumentalisations politiciennes dont ils font régulièrement l’objet. Ils demandent notamment « une feuille de route interministérielle obligeant chaque ministère à mesurer l’atterrissage des crédits dans les quartiers prioritaires ou pour leurs habitants ».
Plus de sept ans après l’« appel de Grigny »,en octobre 2017 – une démarche transpartisane alors inédite visant à sensibiliser le chef de l’Etat,Emmanuel Macron,et ses ministres,à la question des quartiers après la suppression des emplois aidés et des coupes budgétaires –,les maires de banlieue ne désarment pas. Depuis,ils font bloc,quelle que soit leur couleur politique,pour alerter sur les inégalités territoriales qui se creusent,l’appauvrissement des habitants de leurs communes et la détérioration de leurs conditions de vie,pour interpeller les gouvernements successifs sur le manque de moyens et de vision,proposer des solutions et rappeler que la politique de la ville est avant tout un investissement.
Il vous reste 71.64% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Feb 24, 2025
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.
Feb 19, 2025
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Feb 19, 2025
Adapter le réseau à l’électrification de la France nécessitera la création de nouvelles lignes à haute tension. RTE tente d’en réduire les effets sur les paysages, la faune et la flore – et d’éviter les recours – en particulier en enfouissant l’infrastructure.
Feb 13, 2025