Lors d’un événement organisé par le groupe chinois Huawei,à Bruxelles,en mai 2019. VIRGINIA MAYO/AP Quatre personnes ont été mises en examen pour corruption active et participation à une organisation criminelle,mardi 18 mars,dans le cadre de l’enquête de la justice belge sur « l’affaire Huawei »,du nom du groupe de télécommunications chinois qui aurait tenté,depuis 2021,de s’assurer des soutiens au sein du Parlement européen. Une cinquième personne a été mise en examen pour blanchiment d’argent et libérée « sous conditions »,précisent les autorités. Depuis le début de l’affaire,le parquet fédéral ne dévoile pas l’identité des suspects. Il a indiqué,en revanche,que de nouvelles perquisitions avaient eu lieu,lundi 17 mars,dans les locaux bruxellois de l’assemblée.
Une quinzaine de personnes seraient impliquées dans ce nouveau scandale,qui suit celui du « Qatargate »,en cours d’instruction depuis la fin de 2022. Selon les informations du Monde,au moins dix élus ou anciens élus de quatre nationalités,appartenant à trois des groupes politiques (le Parti populaire européen,PPE,conservateur ; l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates ; les Conservateurs et réformistes,eurosceptiques),seraient dans le viseur des enquêteurs belges. Les autres intéressés seraient des assistants ou des ex-assistants parlementaires,dont Valerio Ottati,un homme de 41 ans,né en Belgique,qui a travaillé au Parlement avant de devenir,en 2019,le directeur du bureau de Huawei auprès des institutions européennes.
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