Lors d’un rassemblement d’anciens enfants placés,à Paris,le 7 mai 2024. LUDOVIC MARIN/AFP C’est un sujet d’inquiétude pour les acteurs de la protection de l’enfance : la persistance del’hébergement hôtelier,en principe interdit – ou limité à des situations dérogatoires – par la loi Taquet de 2022,les renvoie,disent-ils,à leurs « limites ». « Outre le fait que le placement à l’hôtel est aujourd’hui contraire à la loi,c’est aussi et,peut-être surtout,la manière dont ces jeunes sont pris en charge qui est insupportable,témoigne Laurent (il a souhaité rester anonyme),travailleur social en région francilienne. Il arrive très régulièrement que ces adolescents [il en a accompagné une trentaine depuis 2022] se retrouvent seuls dans une chambre insalubre. Ils tournent en rond,nous disent qu’ils se sentent coincés,“en prison”. Les garçons parlent du “vide” qu’ils ressentent au quotidien ; les filles,de leur insécurité. On en voit certains happés par le deal,la prostitution. Et nous,on se sent très impuissants face à ça. »
Depuis la publication,le 18 février 2024,des décrets d’application de la loi Taquet,deux ans après sa promulgation,ce type de placement est encore possible « à titre dérogatoire » dans des structures d’hébergement jeunesse et sport ou relevant du régime de la déclaration,mais seulement pour des jeunes de plus de 16 ans (et jusqu’à 21 ans),dans des situations dites « d’urgence »,et pour une durée limitée à deux mois,précisent les textes officiels. Ils imposent par ailleurs une « surveillance de nuit comme de jour » au sein de la structure,par au moins un « professionnel formé ». Voilà pour la théorie.
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