Noisettes en vrac sur un marché de Samatan (Gers),en novembre 2020. GEORGES GOBET/AFP La noisette cache-t-elle une betterave ? Le petit fruit à coque,doté d’un capital de sympathie indéniable,est devenu l’emblème des défenseurs des produits phytosanitaires en général et des néonicotinoïdes en particulier. Des insecticides interdits car néfastes pour les insectes pollinisateurs. Le cas des producteurs de noisettes a de nouveau été évoqué,dans le cadre de la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur »,dite « PPL Duplomb »,du nom du sénateur (LR) de Haute-Loire,qui devait arriver devant les députés lundi 26 mai.
Un des articles de ce texte a l’ambition d’assouplir les règles d’usage des produits phytosanitaires et de réautoriser l’acétamipride,un néonicotinoïde,famille d’insecticides bannie en France depuis 2018. A cette occasion,chacun a pu découvrir que les noisiculteurs les utilisaient parfois pour protéger leur verger. Mise dès ce moment sous le feu des projecteurs médiatiques,la noisette n’a,depuis,plus quitté le devant de la scène.
Pourtant,de l’aveu même de Jérôme Bissières,vice-président de la coopérative Unicoque,installée à Cancon (Lot-et-Garonne) et favorable à la réautorisation de l’acétamipride,cette filière est « anecdotique ». Une surface de 7 900 hectares à peine,à comparer aux 400 000 hectares plantés en betteraves sucrières,une culture également avide de néonicotinoïdes. Un rapport de 1 à 50. Ainsi,la Confédération générale des planteurs de betteraves revendique 26 000 membres,quand la noisette concerne environ 350 agriculteurs.
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