L’actrice Charlotte Arnould lors du procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles,au Palais de justice de Paris,le 24 mars 2025. JULIEN DE ROSA/AFP Chaque jour pendant le récent procès de Gérard Depardieu,condamné mardi 13 mai à dix-huit mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles,une frêle jeune femme a pris place quelques rangs derrière les deux plaignantes. Charlotte Arnould,29 ans,tenait à voir à quoi ressemblait une audience face à l’acteur de 76 ans et à son avocat,Jérémie Assous,qu’elle aura peut-être à affronter un jour,elle aussi,depuis le banc des parties civiles.
Charlotte Arnould a porté plainte pour viols et agressions sexuelles contre Gérard Depardieu le 27 août 2018,au sujet de faits survenus les 7 et 13 août 2018 au domicile de l’acteur. A l’issue de l’enquête préliminaire,la procédure avait été classée sans suite par le parquet de Paris,le 4 juin 2019 : « infraction insuffisamment caractérisée ». Le 10 mars 2020,Charlotte Arnould a déposé une nouvelle plainte,cette fois avec constitution de partie civile,entraînant l’ouverture d’une information judiciaire.
Au terme de l’instruction,le parquet de Paris a requis,le 14 août 2024,le renvoi de Gérard Depardieu devant une cour criminelle,afin qu’il y soit jugé pour viols et agressions sexuelles. Il appartient désormais à la juge d’instruction d’ordonner la tenue d’un procès,ou un non-lieu. Dans son réquisitoire définitif,que Le Monde a pu consulter,le parquet estime que « Gérard Depardieu a contraint la victime à se soumettre à sa volonté de lui imposer des actes sexuels et qu’elle n’a pas été en capacité de s’y opposer ».
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