Dans un supermarché Carrefour,à Montesson (Yvelines),en septembre 2023. SARAH MEYSSONNIER / REUTERS Les grandes surfaces avaient espéré un rebond de la consommation en 2024 après deux ans de poussée inflationniste qui avait réduit le pouvoir d’achat des ménages. Il n’en a rien été. L’inflation sur les produits alimentaires s’est effacée à partir du mois de mai pour aboutir à une hausse de 0,5 % des prix en 2024,mais la consommation n’est pas repartie.
Les ventes de produits de grande consommation ont baissé de 0,9 % en volume sur un an dans les grandes surfaces alimentaires,selon les premiers chiffres publiés par l’institut Circana,mardi 14 janvier. Pire encore,le tassement des prix a fait reculer ces ventes en valeur,de 0,5 % sur un an. « Du jamais-vu sur les dix dernières années »,commente Emily Mayer,directrice des études au sein de cette société d’études.
« En 2024,les consommateurs ont fait attention,constate-t-on à la coopérative U. Même pendant les fêtes,les gens ont acheté moins de fruits de mer. Et dans certains de nos magasins,ils se sont orientés vers des raclettes de Noël,pour garder le côté convivial en moins cher. »
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.
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